Un international Oranje sur les tablettes de l’OM

L’OM prospecte toujours pour se renforcer en défense centrale. Un secteur qui a pêché tout au long de la saison, à tel point que Gerets a fait reculer Lorik Cana.

Non contents de la signature du marocain Erbati, de la plus que probable arrivée de Hilton de Lens, les dirigeants olympiens ont activé de nouvelles pistes. Ainsi le quotidien La Provence évoque des contacts avec l’international néerlandais, Khalid Boulahrouz. Ce dernier va disputer l’Euro avec les Pays-Bas, appelé de dernière minute par Marco Van Basten pour pallier le forfait de l’attaquant Ryan Babel.

Boulahrouz, défenseur central, peut aussi évoluer en tant que milieu défensif. Formé au RKC aux Pays-Bas, celui que Jaap Stam présente comme son successeur a explosé à Hambourg. Là, il forme avec Daniel Van Buyten, la charnière de la meilleure défense de Bundesliga en 2005/2006. Rugueux défenseur, il est surnommé par les supporters Hambourgeois, Khalid Der Kannibale (Khalid le Cannibale), pour sa capacité à tacler et les nombreux cartons dont il écope.

À la surprise de tous, Boulahrouz rejoint Chelsea en 2006. Victime de la forte concurrence chez les Blues, il est prêté cette saison au FC Séville. Il est peu utilisé en Andalousie, seulement neuf matchs disputés en Liga. À 26 ans le néerlandais ne serait pas contre un nouveau challenge. À l’OM, il retrouverait un de ses compatriotes, Bolo Zenden.

À trop vouloir se renforcer en défense, l’OM accumule les joueurs. Si Boulahrouz venait à signer, il n’y aurait pas moins de 9 défenseurs centraux sous contrat. Les Olympiens doivent donc dégraisser à ce poste. Une offre a été faite par West Bromwich pour Bostjan Cesar. Le slovène n’entre pas dans les plans de Gerets. Il devrait donc rester en Angleterre. Jacques Faty, décevant cette saison, est sur les tablettes de Nantes. A contrario, l’entraîneur de l’OM souhaite donner une dernière chance à l’Argentin Renato Civelli de retour de prêt.

Pape Diouf, connu pour ses déclarations, devrait méditer ce proverbe, « Abondance de biens ne nuit pas ». Même si dans ce cas, on a tendance à penser le contraire.